toujours le même cauchemar - 22.04.24 12:59
22-04-00
DON'T FORGET
忘れてはいけない
針のムシロに座るのはオレ一人で充分!
hari no mushiro ni suwaru no wa ore hitori de juubun.
It’s enough for me to sit on the bed of thorns by myself!
encore ce même cauchemar ?! je sens toujours le battement de mon cœur avec beaucoup d'intensité. bientôt; ses battements ralentissent au rythme de ma respiration. le pire dans ce cauchemar, c'est le flou. juste des silhouettes sans visage. des sourires, des yeux rouges. des morts. mes membres s'arrachent tandis que j'essaie de fuir. je ressens la douleur dans mon bras et ma jambe. pourtant, mes souvenirs sont clairs : je n'ai pas perdu mon bras ou ma jambe à cause d'un yokai, mais lors d'une guerre civile. une simple explosion. une énième guerre qui sévit entre les nations. c'est toujours le même refrain, la même chanson, le même objectif : la quête du pouvoir. lorsque nous perdons la vie au combat, certains parviennent à nous faire renaître grâce au chakra. c'est une bonne chose, je suis peut-être revenu à la vie, qui sait ? mais je ne suis pas sûr que ce soit la meilleure chose.
— tss.
allez ! debout ! il est temps de reprendre mes recherches. je regarde par la fenêtre, le soleil n'est pas encore levé. on peut encore voir la fière et belle lune rouge dans la nuit. je me change, enfile mes bottes et place une pile de livres dans "al", un pantin de bois et d'acier que j'ai conçu alors que j'avais seulement 5 ans. ma plus grande fierté. un jour, j'arriverai à le rendre totalement humain. ce sera une prouesse pour un marionnettiste. j'en serais fier. j'aurais apporter un plus à la science, à l'alchimie. pour y arriver, je dois comprendre comment se transfère la conscience lorsque l'on meurt. une partie de nos souvenirs s'efface. certains croyants disent que madara nous offre une nouvelle vie. mais comment fait-il ? est-il un dieu ? j'ai du mal à y croire. il doit avoir un secret, et je le découvrirai.
je prends un tabouret pour monter dessus et vérifier s'il me reste quelque chose à manger... nada. (oui, je sais, j'ai besoin d'un tabouret, et ça m'agace d'être trop petit, mais c'est comme ça). ceci étant, il faut que je sorte. le soleil commence doucement à se lever, les premières boutiques lèvent leurs volets. ça faisait plusieurs jours que je restais chez moi à lire, à m'instruire. une marche me fera le plus grand bien.
— allez, al. on y va.
d'un geste délicat du doigt, je lève al. je l'anime maladroitement, il faillit faire tomber mes livres, je referme son ventre d'acier de justesse. je prends ma veste et la lance sur mon épaule. je sors avec ma marionnette bien plus grande que moi. et ça, c'est classe.